Cet observatoire, lancé à l'initiative de Bank Al-Maghrib, cherche à récolter le maximum de données sur cette population d'entreprises. Il part du postulat, sans doute naturel, qu'il faut d'abord cerner la TPME avant de lui proposer des actions concrètes d'accompagnement et de financement. L'observatoire tire sa crédibilité de ses membres. la Direction des impôts, le HCP, la Caisse centrale de garantie, le GPBM, le patronat (CGEM) ou encore la CNSS, Maroc PME et l'OMPIC. Ce Conseil d'administration, présidé par Bank Al-Maghrib est également composé du ministère des Affaires générales et de la gouvernance et du ministère de l'Industrie.
Si la toute première réunion avait permis au Conseil de "communiquer" sur son démarrage effectif, cette deuxième rencontre était plus technique. Plusieurs sujets ont été abordés dont l'adoption d'une définition réaliste de la TPME, l'harmonisation de la notion d'informel, la généralisation de l’Identifiant Commun des Entreprises au niveau des différentes bases de données.
Le traitement de la population des entreprises inactives ou faisant l’objet d’une procédure de dissolution a également été abordée.
Une base de données inédite
Pour réaliser ce méga-recensement, les membres de l'observatoire doivent mettre en commun leurs bases de données. Le potentiel de données à croiser est impressionnant et cela peut aboutir à une cartographie d'entreprises jamais égalée au Maroc . D'ailleurs, le Conseil a pris acte des conventions bilatérales d’échange d’information conclues entre l’Observatoire et respectivement la Direction Générale des Impôts, l’OMPIC et Bank Al-Maghrib. Un comité scientifique sera chargé d’assurer la robustesse des techniques utilisées.
Au lancement de l'observatoire, ces membres avaient promis un premier diagnostic pour 2019. En attendant, ils continuent à défricher le terrain.