Aramco a choisi ses banques pour son IPO

Aramco a choisi ses banques pour son IPO

 

DUBAI (Reuters) - Saudi Aramco devrait donner un rôle prépondérant à JPMorgan, Morgan Stanley et National Commercial Bank pour le conseiller sur son projet d’introduction en Bourse, a déclaré à Reuters une source proche de cette opération, qui devrait être la plus importante de ce type jamais réalisée dans le monde.

La compagnie pétrolière saoudienne devrait également faire appel à Citi, Goldman Sachs, HSBC et Samba Financial Bank pour cette mise sur le marché, dont la première phase pourrait être lancée en Arabie saoudite d’ici la fin de l’année, a ajouté cette source ainsi que deux autres.

L’IPO d’Aramco, susceptible de lever quelque 100 milliards de dollars (90,6 milliards d’euros), est la pièce maîtresse du plan de transformation de l’Arabie saoudite, qui vise à attirer davantage d’investissements étrangers et à réduire sa dépendance au pétrole.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman avait annoncé en 2016 le projet de cession sur le marché d’environ 5% de Saudi Aramco - via une cotation aussi bien en Arabie saoudite qu’à l’international.

Le processus avait été suspendu en 2018 après que Saudi Aramco a annoncé son intention de racheter 70% du capital du groupe de pétrochimie Saudi Basic Industries (Sabic) au fonds souverain saoudien PIF.

En juin Mohammed ben Salman a déclaré que le gouvernement restait déterminé à mettre en oeuvre l’introduction en Bourse de Saudi Aramco, disant qu’elle pourrait intervenir au cours de la période 2020-2021.

Avant que le processus d’IPO ne soit suspendu, JPMorgan, Morgan Stanley et HSBC avaient été retenues comme coordonnatrices mondiales.

Aramco, Goldman Sachs, HSBC et JPMorgan ont refusé de commenter l’information et les autres entreprises citées n’ont pas répondu dans l’immédiat à une demande de réaction.

La société pétrolière devrait annoncer la répartition des rôles dans les jours à venir, ont ajouté deux sources.

Fin août, cinq sources avaient dit à Reuters que le conseil d’administration de Saudi Aramco jugeait qu’une cotation à New York du géant pétrolier saoudien comportait trop de risques juridiques pour être envisagée.

 

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