Les indicateurs prometteurs de reprise du transport aérien, durement impacté par la pandémie de Covid-19, ont dominé les discussions de la 64ème session du Conseil exécutif de l'Organisation arabe de l'aviation civile (OAAC), ouverte mardi à Rabat.
Les délégations à cette réunion de deux jours se penchent sur un nombre de points focaux se rapportant notamment au mécanisme de coordination des positions des États membres au sein des forums internationaux, aux efforts de fructification des réalisations et de promotion des initiatives de l'Organisation panarabe aux plans régional et international, aux projets du Fonds d'appui technique et aux responsabilités environnementales à long terme du secteur.
Dans ce sens, le président du Conseil exécutif de l'OAAC Haitham Misto, a souligné que la session abordera les moyens d'amélioration de l'action de l'Organisation pour atteindre ses objectifs intermédiaires et stratégiques, mettant en avant les avancées accomplies en matière de renforcement de la coordination inter-arabe, comme ce fut notamment le cas à la récente conférence de haut niveau de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) sur les répercussions de la crise sanitaire.
"Au cours de cette conférence, le bloc arabe a pu présenter son programme d'action pour la première fois de son histoire, ce qui constitue un signe positif", s'est-il félicité, rappelant les missions du Conseil en termes de suivi de la mise en œuvre des recommandations et décisions des sessions précédentes.
De son côté, le directeur général de l'OAAC, Abdenbi Manar, a fait part "d'indices de reprise" du secteur au cours des derniers mois, après la conjoncture délicate engendrée par le Covid-19, rappelant que les autorités compétentes dans les pays arabes se sont impliquée dans la mise en place des mesures préventives nécessaires pour atténuer les effets de la crise et faciliter les voyages.
Il a expliqué que tout le monde s'est accordé sur une série de bonnes pratiques à l'échelle de l'OACI et au niveau de la Ligue arabe, dans le souci d'éviter l'apparition de "différences substantielles à même de perturber ou affecter la circulation des personnes et des biens".