L’expressif spectacle de flamenco «Templo de luz»*, a clôturé, mardi soir au Théâtre national Mohammed V de Rabat, la tournée du Congrès mondial de flamenco, organisée à l’occasion du 30ème anniversaire de la création de l’Instituto Cervantes.
S’inscrivant dans le calendrier international du flamenco, ce spectacle porté par les artistes Carmen Linares, Marina Heredia et Arcángel, sous la direction d'Isidro Muñoz, a proposé un vibrant répertoire d’un art qui prend racine dans la tradition locale la plus profonde et populaire de l’Espagne.
Le directeur de Cervantes, Luis Garcia Montero, a expliqué que le répertoire de ladite compagnie s’agit du «Cante jondo (chant profond)», un chant des plus anciens et des plus primitifs du répertoire flamenco.
«Le 'Cante jondo' est un art espagnol qui s'exprime, selon lui, à travers des vers et qui éblouit par sa densité émotionnelle, exprimant en profondeur les différentes situations et états d'âme que traverse l'être humain dont l’amour, la mort, la peur et l'illusion».
Évoquant le flamenco, le directeur de l’Institut Cervantes de Rabat, José María Martínez Alonso, a expliqué que cet art populaire est le résultat de la rencontre de plusieurs civilisations enracinées en Espagne, dont celles arabo-musulmane, indienne et gitane.
Le Maroc est un pays qui compte un nombre important d’aficionados de l'art flamenco, un chant populaire qui traduit les états de l’âme humaine, a-t-il noté. Carmen Linares, Marina Heredia et Arcángel ont été les vedettes du spectacle «Tempo de Luz» qui a porté sur scène le répertoire le plus lumineux du flamenco.
*«Templo de luz» a été récompensée du Prix ‘Princesse des Asturies pour les arts’.