La secrétaire d'Etat française pour les Affaires européennes, Amélie de Montchalin, a déclaré mardi que la France était prête pour une période de transition post-Brexit allant au-delà de 2020 si nécessaire, en vue de négocier l'accord qui régira la relation future entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sur le long terme.
La responsable française a souligné que son pays "ne sacrifiera pas le contenu de l'accord pour des questions de calendrier", ajoutant qu'"on ne veut pas un accord à tout prix", relate l'AFP.
Le premier ministre britannique a la possibilité de demander du temps supplémentaire, a à cet égard précisé la secrétaire d'Etat, citée par les médias.
L'accord de divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne prévoit une période de transition allant jusqu'à fin 2020, qui pourra être prolongée jusqu'à deux ans afin d'éviter une rupture brutale, en l'absence d'une entente sur l'accord qui régira les relations commerciales entre les deux parties.
Le Premier ministre britannique recevra la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, à Downing Street cette semaine afin de lancer à nouveau les négociations en vue d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne, avant la mise en oeuvre effective du Brexit à la fin de ce mois, selon l'AFP toujours.
Avec AFP