L'architecte marocaine Aziza Chaouni a remporté, lors de la 6ème édition des #HolcimAwards, le Global Holcim Awards Bronze et le Holcim Awards Acknowledgement Prize Middle East Africa, pour son projet de mise à niveau durable d'une oasis à M'hammid El Ghizlane, dans la province de Zagora.
Parmi les défis que notre ère impose, c’est de construire des bâtiments durables, en prenant en compte leurs impacts environnementaux sur l'ensemble de leur cycle de vie; ce qui en impose aujourd’hui la nécessité d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, réduire la consommation des ressources naturelles et intégrer dans leur conception les possibilités de réutilisation ou de recyclage en fin de vie.
De fait, les Holcim Awards, créés en 2005, bien qu’ils récompensent les projets architecturaux audacieux, ils «permettent d’identifier les idées les plus prometteuses afin de relever les défis actuels de l’urbanisation croissante et améliorer la qualité de vie des individus», a souligné José Antonio Primo, administrateur-Directeur général de LafargeHolcim Maroc. Ledit concours se concentre, au fait, sur les projets qui vont au-delà des normes en vigueur, répondant aux cinq principes fondamentaux de l’habitat humain pour les générations futures : l’innovation et la transmissibilité, les standards éthiques et l’inclusion sociale, les ressources et la performance environnementale, la viabilité et la compatibilité économiques, ainsi que l’impact contextuel et esthétique.
Depuis leur mise sur orbite, les Holcim Awards ont connu une participation soutenue des projets marocains avec plusieurs prix remportés. Ainsi, pour sa 6ème édition, 90 projets marocains ont été soumis (sur les 4.700 projets de 134 pays reçus).
Verdict ? C’est la Marocaine Aziza Chaouni qui a pu séduire le jury avec son projet (une école de musique et un centre d'écotourisme promouvant la sauvegarde du patrimoine oasien), qui s’attaque au problème du déplacement des populations tribales en raison de la menace du changement climatique. Ce projet propose une solution qui leur permettra de rester enracinées dans leur ville natale et de maintenir leurs traditions. «Le projet se situe dans le désert du Sahara, en bordure d'une oasis aride qui manque de ressources en eau, il ne pouvait donc qu’être durable», explique la lauréate. Et d’ajouter qu’«il doit générer sa propre énergie, collecter sa propre eau et la distribuer de manière très efficace pour utiliser chaque goutte d'eau.»