Programme d’appui à l’éducation au Maroc: la Banque mondiale approuve un financement additionnel de 250 millions de dollars

Programme d’appui à l’éducation au Maroc: la Banque mondiale approuve un financement additionnel de 250 millions de dollars

La Banque mondiale a approuvé un financement additionnel de 250 millions de dollars pour le Programme d’appui à l’éducation au Maroc, en sus du programme initial de 500 millions de dollars validé en 2019. 

Ce financement est destiné à soutenir le gouvernement du Maroc dans la mise en œuvre d’un ambitieux programme de réformes de l’éducation. Le programme comprend l’expansion de services d’éducation de qualité pour la petite enfance, un soutien en matière de pratiques d’enseignement dans le primaire et le secondaire, un renforcement des capacités de gestion, et de la responsabilisation pour de meilleurs résultats d’apprentissage.

Depuis sa création en 2019, le Programme d’appui à l’éducation a contribué à améliorer la qualité de l’éducation pour la petite enfance, à renforcer les capacités du personnel enseignant, ainsi que les capacités de gestion et la gouvernance, en particulier au niveau régional. Ce financement additionnel vise à atteindre des résultats plus ambitieux pour le secteur, tout en permettant l’accessibilité et la résilience de l’éducation de manière plus complète et plus efficace à l’ère post-COVID‑19.

«Ce financement additionnel soutient l’opérationnalisation du Nouveau Modèle de Développement (NMD), en particulier la feuille de route stratégique de la réforme de l’Éducation pilotée par le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. Cette feuille de route utilise une approche tripartite qui inclut les élèves, les enseignants et les écoles pour mettre en œuvre des réformes ayant un impact tangible sur l’environnement d’apprentissage, la gouvernance et, in fine, sur les résultats d’apprentissage», déclare Jesko Hentschel, Directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale.

Le financement additionnel permettra d’atteindre des objectifs plus ambitieux quant à l’évaluation des apprentissages, pour de meilleurs résultats. « Ce programme bénéficiera à 100 000 enfants inscrits dans des unités préscolaires auxquelles sera attribué un label de qualité et développera les qualifications professionnelles des enseignants en utilisant des approches pédagogiques innovantes. À titre d’exemple, 10 000 éducateurs suivront un programme de formation préscolaire initiale, 10 000 autres une formation préscolaire continue, et 12 000 nouveaux étudiants seront inscrits en 1ère année du programme de Cycle spécialisé de licence en éducation (CLE) pour une durée de trois ans pour l’année académique 2023‑2024 », a ajouté Louise Mengue Mvono, Spécialiste senior en éducation et co‑responsable du programme à la Banque mondiale.

Le financement additionnel introduit également un financement de projets d’investissement (IPF) dans le programme, permettant d’apporter un appui technique au ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports pour mettre en œuvre des réformes clés menant à de meilleurs résultats en matière d’éducation.

« Le cadre stratégique du programme est basé sur le renforcement du capital humain et le soutien à la décentralisation sectorielle pour une responsabilité claire sur les résultats et la prestation de services », affirme Abel Bove, spécialiste senior du secteur public et co‑responsable du programme à la Banque mondiale.

Parmi les réformes soutenues par le programme figure la contribution aux efforts d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. À cet égard, le programme favorisera une évolution des mentalités, encouragera le changement de comportement, développera les compétences nécessaires à la transition vers une économie verte, et contribuera finalement à la résilience des populations face aux chocs.

« Au niveau mondial, le programme s’inscrit dans les objectifs stratégiques de la Banque mondiale en aidant à lutter contre la pauvreté des apprentissages via différents angles, tout en soutenant la résilience et la gouvernance du système éducatif », indique Kaliope Azzi‑Huck, responsable senior des opérations et co-responsable du programme à la Banque mondiale.

 

 

 

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