Athakafia, la chaîne qui donne accès à la culture et à la création artistique sous toutes leurs formes, a renforcé sa programmation à l’occasion du mois sacré de ramadan.
Une programmation riche, variée, et propice à l’esprit de ce mois de haute spiritualité et surtout adaptée aux besoins des téléspectateurs et en phase avec le nouveau rythme de leur vie pendant ce mois béni. De l’histoire, au patrimoine, en passant par l’éducation, l’art, l’environnement et la science. Voilà un bouquet d’émissions culturelles édifiantes qui agrémenteront les soirées ramadanesques.
Des Noms dans la Mémoire
Ils ont excellé dans leur domaine d’activité ou par leur apport dans le domaine artistique, scientifique économique ou autre.
Ils travaillent parfois dans l’ombre, mais leurs œuvres parlent d’eux. Des professeurs, des acteurs, des dramaturges et des écrivains : chacun d’eux à une histoire à raconter pour le grand public. Des personnalités immortalisées à travers leurs gestes, leurs positions, leur bravoure, ou leur sacrifice. Voilà une émission qui, présentée par Fatima Yahdi, se consacre à leur rendre hommage tout en voyageant dans les tréfonds de la mémoire.
Zamane Takafa
Culture toujours et cette fois-ci avec une émission qui accorde une grande importance à l’actualité culturelle et artistique. «Zamane Takafa» explore les univers multiples de la culture et ses diverses formes. Après l'actualité culturelle, des reportages ponctueront l'émission avec des sujets éclectiques, des rencontres avec des personnalités du monde des arts plastiques, du spectacle vivant, du cinéma et de la musique. Ce magazine culturel de 26 minutes qui met un peu de culture dans notre quotidien vous sera présenté comme toujours par la journaliste Siham Faouzi.
Sira Wa Massr : l’écrivain Saïd Yaktine
C’est une émission qui invite les grands noms de la littérature marocaine, arabe et francophone.
Une parenthèse littéraire mensuelle de 26 minutes où il est question d’immerger le public dans leurs univers livresques : roman, théâtre essai ou même poésie.
Un des épisodes de l’émission sera consacré à l’écrivain said Yaktine. Avec sa vision critique et sa méthode purement scientifique, ses travaux ont pu franchir le domaine de la critique arabe. Roman et récit anciens et même nouveaux n’ont pas de secret pour ce grand narratologue. Ce natif de Casablanca qui est également professeur d'enseignement supérieur, au département langue et littérature arabes, à la faculté des lettres et sciences humaines de Rabat a écrit plusieurs ouvrages en arabe sur le roman, le récit populaire, la culture arabe et l'hypertexte.
Pour en savoir plus, ne manquez pas pendant le mois de ramadan cette parenthèse littéraire de 52 minutes signée Souad El Yaakoubi et Widade Tafgui.
Moubdioune
Pendant le mois de ramadan, Alaaeddine El Ouatani met à l’honneur la calligraphie arabe. Il nous plonge dans l’univers des artistes calligraphes ou peintres saisissant leur inspiration créative dans le monde de l'art arabo-islamique. L’occasion pour le téléspectateur de découvrir la finesse des traits, les techniques, et la beauté de la calligraphie marocaine et arabe. Voyons tout cela dans cette émission préparée et présentée par Alaaeddine El Ouatai.
Les aspects du soufisme chez les populations de souss
Le soufisme, dimension ésotérique de l'Islam est l’un des thèmes de prédilection de l’art du Madith et du Samaa.
A l’occasion du mois sacré de Ramadan, la chaîne Athakafia a préparé deux Spéciaux sur les aspects du soufisme chez ses adeptes masculins et féminins dans la région de Souss. Des hommes et des femmes Amazighs qui s’y consacrent en s'adonnant à l'Art du Madih et du Samaa selon différentes et célèbres manières dont la Tarika, Nasiriya, Jazoulia, Darqaouia, ou encore Attijania.
L'essence de ce Dikr célèbre l’Amour Divin à travers notamment des rimes et des sonorités pleines de poésie, de lyrisme et de profondeur.
Ces spéciaux donnent également la parole à de grands spécialistes en matière du Soufisme afin d'apporter les éclairages nécessaires et de décortiquer ce qui fait le charme et la singularité de cette pratique mystique hautement spirituelle qui glorifie l'Amour divin et prône la fraternité.
Bref, un voyage purement spirituel et poétique que vous propose d’entamer la journaliste Dalal Seddiki durant le mois sacré de Ramadan.
Maa Taroub : les chansons religieuses
Deux spéciaux sont consacrés aux chansons religieuses très prisées par les artistes d’antan et ceux d’aujourd’hui. De jeunes artistes puisent encore leurs sonorités et leurs rythmes dans la richesse de cet art ancestral. D’autres, ont modernisé cette musique spirituelle en introduisant de nouveaux instruments.
Voilà des spéciaux à ne pas louper sur la chaîne Athakafia pendant le mois sacré de ramdan. Ces deux numéros sont préparés par Taroub Biati et réalisés par Abdelali Baidaoui.
Emission Afak : l'université Al Quaraouiyine
C’est un monument, un bijou architectural et un lieu de culte et de savoir.
Nichée dans la médina de Fès, l'université Al Quaraouiyine est considérée comme l'un des monuments historiques phares de la ville et de tout le royaume. Elle est aussi une faculté où sont enseignées les études islamiques ou scientifiques et en même temps un lieu de culte, puisqu'elle abrite la plus grande mosquée de Fès. Elle attire de nombreux étudiants et scientifiques de renom. Des symposiums et des débats y sont régulièrement organisés. Mais ce qui fait la particularité et la renommée de cette université c’est qu’elle est considérée comme la plus ancienne université du monde encore en activité, précédant même les premières universités européennes. Ainsi, elle précède de plus d'un siècle la mosquée Sankore de Tombouctou (fondée en 989 après J.-C.) et de plus de deux siècles l'université de Bologne (1088 après J.-C.).
Le staff de l’émission «Afak» a poussé les portes de cette institution millénaire pour vous plonger dans ce monument qui a traversé des siècles mais également pour braquer les projecteurs sur les disciplines enseignées actuellement à la fameuse université Al Quaraouiyine notamment la branche de l’enseignement originel.
Samira El gharbali, qui s’en charge invitera pendant ce rendez-vous des spécialistes en la question pour répondre à plusieurs questions notamment à celles en relation avec l’enseignement originel au Maroc, son évolution et ses différents horizons en termes d’emploi.
Al Bahit : les médersas, un patrimoine humain qui défie le temps
Les écoles coraniques, appelées médersas, font partie des bastions de la culture islamique. C’est dans ces universités anciennes, dotées d’une architecture caractéristique, que les disciples approfondissaient leurs études théologiques autour du Coran. Au-delà de leur mission d’éducation, les médersas sont à elles seules des bijoux architecturaux qui ont traversé les âges. Des petits bouts du patrimoine qui en disent long sur le savoir-faire et la dextérité de nos mâalems artisans d’antan. Parmi ces institutions on peut citer la madrasa Ben Youssef construite à Marrakech au XIVe siècle, sous le règne du sultan marinide Abu al-Hassan. Elle tient son nom de la mosquée Ben Youssef érigée deux siècles plutôt à proximité. Elle est devenue par la suite l’une des plus importantes et des plus somptueuses universités théologiques d’Afrique du Nord. D’autres écoles coraniques ont été bâties sous le règne des almohades et des almoravides. Pourtant, les médersas ont connu leur âge d’or sous le règne des mérinides qui ont régné sur Fès. Ces derniers ont édifié de fameuses bâtisses symboles de splendeurs et condensé d’un art hispano mauresque, porté à l’époque à son paroxysme. Parmi ces médersas, on peut citer Bouinania, Cherratine, la médersa, Al-Attarine, Sharij, Al Mesbahia.
L’émission « Al Bahit», présentée par Younesse El Baddioui, apporte un éclairage inédit sur ces lieux historiques protégés et classés à l’Unesco.
Matahif Al Maghrib : le musée mosquée Hassan II
C’est un émouvant voyage dans l’artisanat marocain. Des trésors inouïs conçus par les mains d’or de nos mâalems lors de la construction de la fameuse mosquée Hassan II. Chaque art traditionnel (bois, zellige, marbre, cuivre, plâtre, etc...) est mis à l’honneur dans le Musée de la Mosquée Hassan II. Etalé sur une superficie de 3160 m2, cette institution est un avant-goût du grand voyage initiatique que s’apprête à entamer chaque visiteur dans l’édifice religieux le plus haut au monde : la mosquée Hassan II, érigée en partie sur la mer à Casablanca. Un chef d’œuvre de l’art monumental de l’architecture arabo musulmane.
La journaliste Jalila El Hadfaoui propose donc, durant le mois béni de ramadan, une immersion, dans ce colosse de marbre, de granite et de stuc.
Le voyage se poursuit et cette fois-ci dans l’univers des notes et des rythmes.
Matahif Al Maghrib : le Musée national de la musique à Meknès
Le musée « Dar Jamaï », un monument emblématique de la ville ismaélienne dédié à la musique marocaine. Il possède l’une des plus belles collections d’instruments de musique, réunis auprès de plusieurs institutions muséales au Maroc. Ce bâtiment construit au 19e siècle sous le règne du Sultan Moulay Hassan 1er met en valeur la diversité du patrimoine historique et artistique, dans une ville qui regorge d’un riche legs civilisationnel et historique très ancien.
Avec Jalila El Hadfaoui et Majida Moukhtari, les téléspectateurs peuvent effectuer un voyage féérique dans l’histoire de la musique marocaine pendant le mois sacré de ramadan.
Le salon de Athakafia
Bassim El Hour explore les univers multiples de la culture et ses diverses formes avec ses invités : des personnalités du monde de l’art et de la littérature pour susciter le débat et sortir des sentiers battus. «Le salon de Athakafia» est un lieu de rencontres et de débats entre les personnalités qui marquent l'actualité culturelle ou pas. Il se positionne surtout au cœur du débat public pour une heure de discussion sur un sujet d'actualité, guidé par le choix du pluralisme et la préoccupation de l'intérêt général.
Présentées par Bassim El Hour, les deux épisodes du «salon de Athakafia» seront diffusés au mois de ramadan à savoir : «l’état de la culture au Maroc et ses horizons» et «la crise de la lecture au Maroc».
Bent Bladi
Ce magazine bimensuel de 26 minutes présenté par Samira Leeziri donne la parole à ces figures féminines qui ont marqué la scène nationale par leur parcours, leur savoir ou leur engagement. Ces femmes qui sont soit des personnalités connues ou de simples femmes de foyers, ont toutes apporté leur pierre à l’édifice de notre société d’une manière ou d’une autre.
Un des épisodes de l’émission dont la diffusion sera programmée au mois de ramadan reçoit Nouzha Skalli : une femme politique et militante pour les droits des femmes.
Emission Débat
C’est une émission débat de 52 minutes présentée par Mounia El Mansou et qui traite des thématiques liées aux différentes transformations que connait la société marocaine. Il s'agira en un mot d'éclairer les contours les plus complexes de ce qui surgit chaque jour dans l'actualité pour comprendre les défis qui nous attendent.
Marou Mine Houna : Mahmoud Maarouf
Ce magazine culturel est une invitation au voyage et un moment d’évasion vers ces lieux du Maroc qui ont inspiré de grands artistes. Certains étaient juste de passage, d’autres y avaient élu domicile. Mahmoud Maarouf en fait partie.
Ce journaliste et écrivain palestinien est tombé lui aussi, sous le charme du Maroc lorsqu’il y avait posé ses valises pour la première fois au début des années 80. Le défunt était à l’époque correspondant de l'agence Quds Press et s’était fait connaître par ses écrits et sa promotion du rapprochement des cultures entre le Maroc et le Moyen-Orient. Avec la création du journal Al Quds Al Arabi, il fut directeur du bureau de cette publication à Rabat, faisant de lui l'un des bureaux les plus importants du journal, à la faveur de sa couverture des événements au Maroc et dans la région.
Son portrait est à suivre à travers l’émission de «Marou Min Houna» de yassmine dghouri et Fatine Janane Mohammadi.
Ala Khachaba
Il est passionné de théâtre. Depuis son enfance, il a eu un goût prononcé pour la scène. Un des épisodes de l’émission Ala Khachaba raconte l’histoire d’un jeune aux besoins spécifiques qui a dû braver ses difficultés, les doutes de son entourage et le regard des autres pour s’affirmer dans le monde scénique et le jeu dramatique.
Sur les planches, il a progressé en expression et surtout en estime de soi. Aujourd’hui, il aspire à ce que son histoire inspire les autres jeunes. Présentée par Imane Kada, son portrait est à suivre sur la chaîne Athakafia pendant le mois de ramadan.
Atlas Maghrib : histoire et mémoire
Les archives, les documents d’histoire et la littérature orale jouent un rôle prépondérant dans la préservation de la mémoire nationale. Ils constituent la mémoire commune, l’identité collective et le patrimoine de chaque nation. Appréhendés pendant longtemps comme de vieux papiers conservés et classés par nostalgie et réservés à une poignée de chercheurs, les documents archivistiques représentent désormais un véritable trésor patrimonial. Un trésor qui permet d’analyser les événements du passé, de tirer les enseignements de l’histoire et d’offrir aux générations futures une base de données inestimable et incommensurable.
Présentée par Hamid Marjani, l’émission «Atlas Maghrib» tente d’apporter un éclairage sur l’importance de l’écriture historique et même romanesque dans la préservation de la mémoire nationale.
Sur la chaîne Athakafia, vous pourrez aussi s’offrir une petite parenthèse verte à travers l’émission Ecologica.
Ecologica : le jardin zoologique de rabat
Une émission présenté par Laila El Kharoua et qui vous invite cette fois-ci à un voyage inédit au cœur d’une biodiversité incroyable où des animaux coulent des jours heureux au jardin zoologique de rabat. Les visiteurs ne viennent pas que pour le zoo bien évidemment. Ils sont en plus attirés par son musée ouvert en 2016 pour mettre la lumière sur le patrimoine fossile. Des ossements d’animaux datant de la préhistoire, des fossiles sous forme de coquilles, de crânes et de dents, y sont exposés. Bref, un vrai rendez-vous avec l’histoire de l’humanité.
Objectif : garantir 45 minutes de dépaysement aux spectateurs, pendant cette parenthèse ramadanesque tout en les sensibilisant à l'importance de protéger les espèces en voie de disparition.