- La commission mixte Maroc-Nigéria ne s'est pas réunie depuis 18 ans
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi à Addis-Abeba, avec son homologue nigérian, Geoffrey Onyeama.
Ces entretiens, qui ont eu lieu en marge de la 32e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), ont porté sur les moyens de renforcer davantage les relations de coopération entre Rabat et Abuja.
Dans une déclaration à la presse à l’issue des entretiens, le chef de la diplomatie nigériane a indiqué que la rencontre a été l’occasion de passer en revue plusieurs aspects des relations de coopération entre les deux pays, en particulier la mise en place d’une commission mixte.
«Nous souhaitons tenir la prochaine session de cette commission à Rabat», a-t-il fait savoir, soulignant que les relations entre le Maroc et le Nigeria sont désormais très fortes ce qui permet de relancer la commission mixte en tant que cadre pour mieux gérer tous les aspects des relations bilatérales.
Le Maroc et le Nigeria sont deux grands pays qui jouent un rôle positif pour la promotion des échanges économiques en Afrique, a souligné le responsable nigérian, notant que les deux pays sont appelés à travailler ensemble sur plusieurs grandes questions qui intéressent l’Afrique, dont la mise en place d’une zone de libre échange continentale.
Le Maroc et le Nigeria, et avec eux tous les grands pays d’Afrique, devront travailler ensemble pour la promotion de la paix et la sécurité dans le continent, a-t-il dit.
Pour sa part, N. Bourita a indiqué que ses entretiens avec le ministre nigérian ont porté sur les moyens à même de développer davantage les relations bilatérales, depuis la visite du Roi Mohammed VI au Nigéria.
Revenant sur la relance de la commission mixte maroco-nigériane, Bourita a indiqué que cette dernière offrira le cadre pour le renforcement des relations bilatérales. Il faut noter que cette commission-mixte, comprenant des représentants des secteurs public et privé pour assurer le suivi des projets entrepris entre les deux pays, ne s’est pas réunie depuis 18 ans.
«Nous avons examiné aussi les moyens de mieux coordonner nos actions dans les forums régionaux et internationaux», a-t-il ajouté, soulignant que les deux pays travailleront main dans la main pour la consolidation de la paix et la sécurité ainsi que pour la promotion de l’intégration économique dans le continent.
(Avec MAP)