L’investissement total pour ces opérations s’élève à 300 millions de DH. Cette stratégie de croissance vise à soutenir le développement du leader de la céramique au Maroc.
«Aujourd'hui, nous avons integré le programme Elite pour plusieurs raisons, dont la levée de fonds. Le projet de la cinquième usine en 2018 est un projet consistant en termes de coût (300 MDH) et nous avons besoin d'une levée de fonds» déclare Fouad Benzakour, Directeur général de Super Cérame.
Afin de diversifier ses sources de financement et accompagner son développement, Super Cérame a intégré le programme Elite pour bénéficier des avantages et opportunités mis à disposition de ses adhérents. Ces derniers pourront compter sur l’expertise des membres du programme et de la palette de choix de financements offerte par la Bourse.
«Nous n'écartons aucune solution de financement, soit les banques, soit le leasing ou encore la levée de fonds. Nous serons là où il y a notre intérêt. Si le marché boursier nous permet de lever des fonds à un coût plus intéressant, nous allons nous introduire en Bourse et/ou même faire appel au marché obligataire», précise le DG du Groupe.
L’ouverture d’une cinquième usine viendra compléter le dispositif industriel de l’entreprise, qui compte actuellement quatre sites de production. Elle portera la capacité de production quotidienne de Super Cérame à 140.000 mètres carrés.
«Dans le top 20 mondial des producteurs de carreaux céramiques et tout en étant classée à la seconde position dans le secteur de la céramique en Afrique, Super Cérame a fait de l’export la clé de voûte de sa stratégie industrielle et commerciale», souligne le management.
L’entreprise exporte vers trois continents. Convaincu du potentiel du marché africain, et afin de renforcer son positionnement à l’international, Super Cérame prévoit un déploiement prochain en Afrique de l’Ouest à travers des implantations directes et des partenariats commerciaux durables.
«Pour notre expansion en Afrique, nous comptons nous implanter au Sénégal et en Côte d’Ivoire dans un premier temps, avant de nous étendre sur le reste de la région», conclut Fouad Benzakour. ■
Y. Seddik