Au cours de l’exercice 2017, Bank Al-Maghrib a effectué pas moins de 27 missions de «contrôle sur place», dont 5 à caractère général. Ces missions ont porté notamment sur :
- Le processus d’octroi de crédit
- La qualité des reportings réglementaires et prudentiels
- Le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement de terrorisme
- La sécurité des systèmes d’information avec un focus sur les tests d’intrusion, plan de secours informatique, plan de continuité d’activité.
Au terme de ces missions, 10 sanctions ont été prononcées contre les établissements de crédit, dont 7 sanctions pécuniaires et 3 disciplinaires.
Toutes les sanctions prononcées concernent les banques conventionnelles a précisé la Direction de la supervision bancaire relevant de Bank Al-Maghrib, en marge de la présentation du rapport annuel de la DSB.
L’essentiel de ces sanctions portent sur des manquements aux exigences légales : manquement en terme de contrôle interne, insuffisances liées au dispositif anti-blanchiment et insuffisance liées à la couverture des risques.
Notons au passage que toutes les banques participatives ont transmis leur rapport de conformité (Shariaa compliant) à la Banque centrale.