Les relations entre les établissements bancaires et les OPCVM sont à la fois simples et complexes. Les premiers placent leurs excédents de trésorerie dans les OPCVM pour ensuite se refinancer à travers ces mêmes organismes. Les rapports capitalistiques entre les deux types d'institutions complexifient ces relations et peuvent même entraîner un risque systémique, avec toutes les incidences que cela peut avoir sur l'économie. Dans son rapport sur ces risques, Bank Al-Maghrib, s'appuyant sur l'expertise du CDVM à travers un rapport interne, met en exergue ce risque qui tend à se diluer à travers les ratios réglementaires, mais qui pèse néanmoins sur cette industrie.