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Résultats des entreprises cotées :

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Le nombre de clients a augmenté de 5,6% en 2013, parallèlement à l’ouverture de 22 agences qui portent le réseau de la filiale de BNP Paribas à 356 agences. Cela dit, les crédits distribués ont baissé de 3,4% dans un contexte marqué par la hausse du coût du risque. La banque affiche un coefficient d’exploitation de 47,3% et un RNPG en baisse de 20,3% par rapport à 2012.

A la lecture des agrégats financiers de BMCI, on a l’impression que la banque n’était pas inscrite dans la course aux crédits que se livre la concurrence en 2013. Une prudence à mettre en parallèle avec la hausse constante des risques que connaît le secteur. Ainsi, les dépôts de la clientèle ont atteint 39,9 Mds de dirhams, en hausse de 2% par rapport à 2012. Les ressources à vue ont augmenté de 2,1% pour se situer à 24,8 Mds de dirhams (62% des dépôts) grâce à l’extension du réseau de la banque qui s’est accompagné par une hausse du nombre de clients. BMCI revendique une part de marché de 7,6% en 2013. Parallèlement, les crédits à la clientèle ont atteint 48,5 Mds de dirhams en baisse de 3,4% par rapport à 2012. Ces crédits, rapportés aux dépôts, font dégager un ratio de transformation de 121%. «Ce ratio témoigne de la volonté de BMCI d’accompagner le développement économique du Royaume», explique son Président du Directoire, Laurent Dupuch.

Un RNPG impacté par la hausse du coût du risque
Le PNB consolidé de BMCI s’est élevé à 3,1 Mds de dirhams en 2013, en légère baisse de 0,9% par rapport à l’exercice précédent. Le management a annoncé qu’il s’attend à une hausse des revenus de 20% à horizon de trois ans pour les activités au Maroc. Par composante, la marge d’intérêt a baissé de 2,1% pour s’établir à 2,6 Mds de dirhams. Mais les autres produits ont connu une hausse de 4,8% pour atteindre 572,6 MDH sur la période. En social, BMCI affiche un PNB en progression de 0,5% par rapport à 2012.
Pour sa part, le résultat d’exploitation a baissé à 1,6 Md de dirhams (-6% par rapport à 2012). Une baisse due en partie à la hausse des frais de gestion de 5,4% suite à l’expansion du réseau. Mais c’est le coup du risque consolidé qui a pesé le plus sur le RNPG. Il s’est situé  à 588,1 MDH, en hausse de 27,9% par rapport à 2012 où il était de 460 MDH. Cela dit, son niveau reste maîtrisé rapporté aux engagements. Au final, le RNPG s’est établi à 639,9 MDH, en baisse de 20,3% par rapport à 2012. Le total bilan s’est situé à 67 Mds de dirhams en consolidé, en baisse de 5% par rapport à l’an dernier.
Les capitaux propres sont de 8,4 Mds de dirhams, alors que la marge de solvabilité de la banque est de 14,7%. Une marge confortable par rapport aux exigences réglementaires.
La société proposera la distribution d’un dividende de 30 dirhams par action. Rapporté au cours de 790 DH, le rendement ressort à 3,8%.

 

A. H.

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