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«Nous n’avons pas l’ambition de concurrencer les grandes banques»

«Nous n’avons pas l’ambition de concurrencer les grandes banques»

younes benjelloun

CFG Bank, nouvellement créée, vise une niche composée de quelques dizaines de milliers de personnes exigeantes en termes de qualité de service. Younes Benjelloun, administrateur-Directeur général de CFG Bank, explique le positionnement de l’entité qui a ouvert récemment son siège principal à Rabat.

Finances News Hebdo : Comment une jeune banque comme la vôtre, peut-elle affronter la concurrence ?

Younes Benjelloun : Nous n’avons pas l’ambition de concurrencer les grandes banques consoeurs dont cer­taines existent depuis plusieurs décen­nies, si ce n’est un siècle. CFG Bank arrive avec une offre simple, destinée à une niche composée de quelques dizaines de milliers de clients. Nous ne visons pas des millions de clients à l’instar des grandes banques. Notre cible est une clientèle exigeante à la recherche d’un service de haute qua­lité. Notre leitmotiv est la transparence et la simplification tarifaire, avec en prime une forte offre technologique. Il est clair que les personnes sen­sibles aux nouvelles technologiques trouveront l’offre qui leur conviendra parfaitement. Chez CFG Bank, la tech­nologie se décline en plusieurs com­posantes-clefs, pour ne citer que le Web complet et les guichets automa­tiques offrant plusieurs services (retrait et dépôt d’espèces et de chèques). De plus, la clientèle a la latitude d’effec­tuer toutes les opérations bancaires quotidiennes à distance par Internet. L’autre particularité de taille est que le client peut disposer d’un conseiller-expert attitré pour l’accompagner.

F.N.H. : En comparaison à l’activité des particuliers, que représente celle de la gestion de patrimoine (banque privée) dans le business de CFG Bank ?

Y. B. : Historiquement, l’activité de la banque privée représentait une grande partie de l’activité de CGF Group devenu CFG Bank en novembre 2015. Cette activité continuera certes à progresser au sein de la banque, mais moins vite que celle des clients particuliers. Dans l’absolu, il faut dire que les clients patrimoniaux sont beaucoup moins nombreux que les clients particuliers. Toutefois, nous continuerons à offrir de meilleurs ser­vices aux clients privés.

F.N.H. : L’Afrique est le nou­veau relais de croissance des grandes banques marocaines. Quelles sont vos ambitions afri­caines ?

Y. B. : Au niveau des activités de banque commerciale, il est clair que, pour l’heure, nous n’avons pas de pro­jets précis. En revanche, pour les acti­vités historiques de CFG Bank (gestion d’actifs, intermédiation en Bourse), nous sommes disposés à saisir les opportunités qui se présenteront en Afrique. Toutefois, la priorité est de développer davantage les activités de CGF Bank au Maroc.

Propos recueillis par M. Diao

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