Le cabinet britannique Knight Frank, une multinationale spécialisée dans la vente, la location, la gestion de patrimoines de propriétés et le consulting, a publié le 6 avril une étude intitulée «Africa Report 2017-Real Estate Markets in a continent of Growth and Opportunity». Cette étude, citée par l’agence ecofin, établit un classement de 35 villes africaines en matière de rentabilité de l’investissement dans l’immobilier de bureau, commercial et résidentiel.
Parmi les 35 villes que compte le classement, le Maroc est représenté par Rabat et Casablanca. La capital du Royaume se classe 24ème en terme de rendement de l’immobilier de bureau, avec un taux estimé à 9%. Les taux de rendement de l’immobilier commercial et de l’immobilier résidentiel de la capitale sont respectivement estimés par le cabinet britannique à 8,5% et 8%.
Pour Casablanca, qui se classe à la 30ème position, le rendement de l’immobilier de bureau affiche un taux de 8,5%, celui de l’immobilier commercial 8,25% tandis que celui de l’immobilier résidentiel est estimé à 8%.
Le haut du classement est occupé par Antananarivo, capitale de Madagascar, avec un taux de rendement de l’immobilier de bureau de 14%. Concernant le segment de l’immobilier résidentiel, ce sont Kinshasa et Antananarivo qui arrivent en tête avec un taux de rendement de 12% chacune, devant Luanda (11%), Bamako (10%), et Lusaka (10%).
L’étude réalise également une comparaison du coût des loyers de bureaux dans les 35 villes de l’échantillon. Casablanca occupe la 17éme position du classement, avec un loyer moyen mensuel de 20,5 dollars le mètre carré. C’est quatre fois moins que les prix affiché à Luanda, capitale de l’Angola (80 dollars). Lagos, la capitale économique du Nigeria, arrive en deuxième position avec un loyer moyen mensuel de 67 dollars par mètre carré.
Pour Rabat, le prix moyen mensuel du loyer de bureaux affiche 17 dollars le mètre carré.