Le plan d’action 2022 de l’ANAPEC a été approuvé à la fin décembre 2021.
L’entité publique a plusieurs objectifs, dont l’accompagnement de 6.500 porteurs de projets d’entrepreneuriat ainsi que la contribution à la création de 2.600 TPE / AGR.
Par M. Diao
On en sait un peu plus sur les principaux objectifs de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) au sujet de l’accompagnement des porteurs de projets d’entrepreneuriat, de créations de TPE et d’activités génératrices de revenu (AGR). En effet, au terme du Conseil d’administration, présidé par Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le plan d’action 2022 de l’ANAPEC a été approuvé.
Ce dernier assigne à l’entité publique plusieurs objectifs, dont l’accompagnement de 6.500 porteurs de projets d’entrepreneuriat ainsi que la contribution à la création de 2.600 TPE/AGR. Ces objectifs sont d’autant plus pertinents si l’on sait que la réduction drastique du taux de chômage élevé des jeunes, passe en partie par la promotion et l’accompagnement de l’autoemploi ainsi que la multiplication de TPE et d’AGR pérennes. Visiblement, le nouveau ministère, dirigé par Younes Sekkouri, s’attèle à renforcer l’ANAPEC en tant que puissant levier d’insertion économique via l’auto-emploi et les AGR, propices à l’autonomisation des femmes.
L’enjeu est de taille, surtout si l’on sait que la crise liée à la Covid-19 a impacté négativement le taux d’activité des femmes, qui s’est contracté autour de 20%. Précisons que Sekkouri a indiqué récemment la nécessité d’incorporer dans la prochaine version du plan de développement de l’ANAPEC des programmes novateurs. Et ce, en phase avec les recommandations du NMD, à travers, entre autres, la capitalisation sur l’expérience éprouvée de l’Agence en matière d’appui à l’entrepreneuriat pour accompagner les chantiers du gouvernement en la matière.
Pour rappel, l’exécutif s’est fixé un objectif de taille : celui de créer 1 million d’emplois sur 5 ans. Or, sans un appui adapté aux nouveaux enjeux de l’entrepreneuriat, il est illusoire d’espérer que le gouvernement soit en mesure ne serait-ce que de s’approcher de cet ambitieux objectif en fin de mandature.