L’importance de la filière équine est amplement corroborée par le nombre d’emplois générés au Maroc (30.000 actuellement contre 11.000 en 2010). Le contrat-programme (2011-2020) entre l’Etat et la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec), l’évolution ainsi que les défis de la filière équine ont été abordés récemment, lors d’une conférence de presse en prélude au Meeting international du Maroc, par Omar Skalli, Directeur général de l’entité publique opérationnelle depuis 2007.
Notons que la troisième édition de cette manifestation internationale, qui se tiendra du 18 au 19 novembre 2017 à l’hippodrome de Casablanca-Anfa, sera rehaussée par la participation de 10 pays participants pour ne citer que le Maroc, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Grande-Bretagne et la France. Au-delà de cet événement qui consacre la première journée au pur-sang anglais et la deuxième au pur-sang arabe, Omar Skalli s’est employé à exposer les multiples actions réalisées par l’autorité équine, placée sous la tutelle du département de l’Agriculture et qui a investi pas moins de 1,1 Md de DH pour le développement des infrastructures au cours des dernières années (hippodromes, haras, etc.).
Au registre des réalisations de la Sorec qui concentre quatre missions, notamment l’encadrement de l’élevage (amélioration de la génétique), l’organisation des courses hippiques, la gestion des jeux hippiques, la réalisation et l’exploitation des infrastructures, il y a lieu de citer l’avance sur le contrat-programme avec l’Etat et le rayonnement à l’international.
Le PMU français a acheté près de 30 courses marocaines. Ce qui constitue aux yeux de Skalli un gage de reconnaissance et de confiance. D’ailleurs, des partenariats avec quatre pays africains sont en cours de finalisation.
Concernant les défis, la Sorec qui s’attèle à l’encadrement des éleveurs et à la formation des jockeys, devra déployer davantage d’efforts pour encourager l’utilisation du cheval au Maroc, attirer le grand public dans les hippodromes, tout en contribuant à l’amélioration de la gouvernance de la filière équine encore peu organisée. Au final, le point d’orgue de la deuxième journée du Meeting international sera le Grand prix du Roi Mohammed VI. ■
M. Diao