Par M. Diao
“S’adapter, résister ou disparaître». Telle est la formule qui synthétise le mieux la dure et triste réalité à laquelle sont confrontées les TPME, créatrices de richesse et d’emplois et qui évoluent dans le secteur de l’évènementiel au Maroc. Cette branche fait partie des domaines d’activité les plus impactés par la crise liée au coronavirus, avec son lot d’interdictions et de restrictions (état d’urgence sanitaire, couvre-feu, confinement partiel, interdiction des rassemblements, etc.). «Actuellement, je peux dire que le secteur de l’événementiel est quasiment à l’arrêt au Maroc. Les festivals, grandes rencontres ou expositions sont tout simplement annulés ou reportés jusqu’à nouvel ordre», confie un professionnel, patron d’entreprise spécialisée dans l’évènementiel et la communication.
Et d’ajouter : «Avec cette nouvelle donne contraignante, nous étions obligés de nous adapter. Par exemple, pour ce qui est du street-marketing, notre entreprise a fait le choix de se passer de la distribution de flyers au profit de celle de gel hydro-alcoolique, tout en respectant les exigences sanitaires en vigueur dans notre pays».
Et selon notre interlocuteur «les annonceurs et partenaires ont adhéré à cette nouvelle démarche de communication, appelée le «sani-street», qui a l’avantage d’être citoyenne dans le contexte actuel lié à la pandémie où l’utilisation des gels hydro-alcooliques et des masques est fortement recommandée afin de limiter les contaminations. Par ailleurs, force est d’admettre que la crise actuelle, qui continue de sévir à travers le monde, a accéléré la transformation digitale des entreprises du secteur de l’évènementiel.
Sachant que certaines sociétés ont été contraintes de baisser le rideau en raison du manque d’activité et des difficultés de trésorerie qui perdurent depuis plus d’une année en dépit des aides mises en place par le Comité de veille économique (CVE). «Dans l’optique de s’adapter pour résister, beaucoup d’entreprises de notre secteur se sont orientées vers l’e-event plus adapté à la crise pandémique», assure le patron d’entreprise. Ce dernier reste tout de même optimiste malgré la prégnance de l’incertitude qui continue de peser sur le retour à la normale, avec l’organisation en présentiel d’évènements (Salons, foires, expositions, etc.).