Vient de paraître : L’économie de l’investissement : aspects théoriques et analyses empiriques

Vient de paraître : L’économie de l’investissement : aspects théoriques et analyses empiriques

 

Le professeur Lahcen El Ameli, docteur en sciences économiques, vient de publier son dernier ouvrage sous le titre : l’économie de l’investissement : aspects théoriques et analyses empiriques, le cas du Maroc.

Le livre prend en compte l’apport de la microéconomie et de la macroéconomie ; il présente une synthèse des principaux apports théoriques sur l’investissement et expose les analyses empiriques le concernant proposées par différents auteurs. Le cas du Maroc occupe un large espace de l’ouvrage. Il est structuré autour de trois parties.

La première partie est consacrée à l’investissement de l’entreprise. Y sont abordées les questions relatives à la typologie des investissements, à leurs mobiles et déterminants, à leur efficacité et rentabilité, à leur financement, au rôle de l’Etat en direction de l’investissement de l’entreprise.

Au niveau de ce dernier aspect (rôle de l’Etat), cinq points ont été traités : l’appréciation du rôle des Centres Régionaux d’investissement (CRI), la question des espaces d’accueil des investissements (zones industrielles, Plateformes industrielles intégrées, etc.), le systèmes des incitations financières et fiscales, l’appui spécifique aux PME et le financement direct des micro-projects notamment dans le cadre de l’Initiative Nationale de Développement Humain.

La deuxième partie porte sur l’investissement au sens macroéconomique. Après une présentation de la notion de ce dernier, quatre aspects ont fait l’objet d’un examen approfondi :

1-l’investissement en rapport avec d’autres variables macroéconomiques dont le capital, le PIB, l’épargne et la demande. A côté de l’exposé des aspects théoriques, nous avons essayé de présenter la réalité des relations entre l’investissement et les autres variables dans le cas de l’économie marocaine. L’une des questions centrales qui a été examinée est le rapport entre la croissance économique et la croissance de l’investissement.

2- la structure de l’investissement : sont examinés tour à tour le taux d’investissement, les poids respectifs des investissements d’infrastructure et les investissements directement productifs, l’ampleur des investissements improductifs, l’orientation sectorielle des investissements, la répartition des investissements par « secteurs institutionnels », l’importance de « l’investissement intellectuel ». Au niveau de ce dernier sont passés en revue l’investissement dans l’éducation, dans la culture et dans la recherche et développement ainsi que l’innovation dans le cas du Maroc.

3- Quelques développements sur l’investissement public : après avoir discuté sur la notion de l’investissement public, trois aspects ont été abordés : l’investissement public dans la littérature économique ; quelques propos sur l’investissement «budgétaire » (budget de l’Etat) ; les investissements dans le cadre de l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH). Au niveau de ce troisième aspect, il a été souligné, que l’investissement public ne signifie pas automatiquement FBCF (formation Brute de Capital Fixe), ce qui pose la question de la consistance réelle de l’investissement public.

4- « Al Fassad » et l’investissement : dans le cadre de ce chapitre, l’examen a porté sur les multiples facettes d’Al Fassad, les rapports de la corruption (composante principale d’Al Fassad) avec l’investissement dans la littérature économique et enfin sur l’ampleur de la corruption au Maroc et son impact sur l’investissement.

La troisième partie concerne l’investissement direct étranger (IDE). Quatre chapitres composent cette partie :

1- Des généralités sur les IDE : y sont traités les aspects suivants : la définition des IDE et des termes en relation, les firmes multinationales (FMN) comme agent principal des IDE, les modalités et instruments financiers qui sous-tendent les IDE, la logique des IDE, la mesure des IDE, les revenus des IDE et les traits distinctifs des IDE comparés aux échanges internationaux.

2- l’évolution et les caractéristiques des IDE à l’échelle mondiale : flux et stocks des IDE dans le monde et aspects saillants de l’évolution des IDE à l’échelle mondiale.

3- Les IDE dans la recherche économique : y sont examinées les questions relatives aux déterminants des IDE (le pourquoi de l’IDE), aux déterminants de la localisation des IDE et à l’impact des IDE sur les économies en développement.

4- Les IDE dans le cas du Maroc : après une présentation des grands repères historiques relatifs aux IDE au Maroc, deux questions ont fait l’objet d’une analyse approfondie : 1 les IDE dans la recherche académique au Maroc, où nous avons exposé l’apport de plusieurs auteurs dont en particulier les auteurs marocains ; 2- l’importance et les caractéristiques des IDE dans le cas du Maroc. Ici nous avons traité dans un premier temps les IDE au Maroc et dans un second les investissements marocains à l’étranger.

Pour les IDE au Maroc, nous avons présenté d’abord l’évolution globale et ses caractéristiques avant de nous pencher sur les IDE dans le cas de l’industrie de transformation. Cette deuxième section s’est terminée par la réponse à quelques interrogations dont celles relatives au taux d’intégration locale, à la facture des IDE ou le coût de séduction du capital étranger, au phénomène de « clustérisation ». 

L’auteur : Docteur en sciences économiques, Ex Directeur des Etudes au Crédit Agricole du Maroc, Prix de la meilleure thèse d’économie en 2007, auteur de plusieurs ouvrages, actuellement professeur visiteur dans les établissements d’enseignement supérieur.

 

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