La SIB a effectué ce jeudi à Abidjan, sa première entrée officielle à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’UEMOA.
La Société Ivoirienne de Banque (SIB), filiale du groupe bancaire marocain Attajirawafa Bank, a effectué ce jeudi à Abidjan, sa première entrée officielle à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA).
Cette introduction en Bourse fait suite à la décision du gouvernement ivoirien de céder 39% de ses parts, en juin 2015, dont 24% à titre définitif et 15% en portage à rétrocéder via la BRVM aux salariés de la Banque (à hauteur de 3%) et au public (à hauteur de 12%). Cette opération a permis à Attijariwafa Bank de conforter son actionnariat majoritaire à hauteur de 75%, l’État de Côte d’Ivoire restant détenteur de 5% du capital.
Après une offre publique de vente portant sur 2 millions d’actions, soit 20% du capital, opérée en juillet dernier, le titre de la Banque a été introduit au prix de référence de 14.000 FCFA par action.
Le directeur général de la SIB, Daouda Coulibaly, a relevé que cette introduction en Bourse est une nouvelle étape dans le développement de la SIB qui a vocation à devenir une banque universelle leader sur l’ensemble de ses marchés.
Le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounvé, a estimé quant à lui, que «cette 41ème cotation, la deuxième en 2016, qui a connu un franc succès auprès des investisseurs, sert d’exemple réussi de privatisation par le canal du marché pour favoriser l’actionnariat populaire en Côte d’Ivoire et dans la sous-région».
Fondée en 1962, la SIB qui compte en 2015, 54 agences, 700 collaborateurs et plus de 300.000 clients, a affiché un total bilan de 747,2 milliards de FCFA, et un produit net bancaire de 43,6 milliards de FCFA.
La banque connaît une croissance fulgurante. En 2015, avec l’un des plus importants réseaux du pays, la SIB a vu son total bilan augmenter de 49,5% à 747,2 milliards de FCFA (1,1 milliard d’euros) par rapport à l’année précédente. Sur la même période, le total des crédits a progressé de 46,3% à 509,6 milliards de FCFA (776,8 millions d’euros) et le total des dépôts de 35,5% à 546,2 milliards de FCFA (832,6 millions d’euros).