Administration, gestion, conservation et valorisation de la copropriété, choix des prestataires, suivi des travaux ou encore application des décisions prises en assemblée générale…, les champs d’intervention et les compétences qui y sont associées, confèrent au syndic un rôle déterminant au sein de la copropriété.
Partout dans le monde, et notamment au Maroc, plusieurs copropriétaires manifestent leur grogne à l’égard de leur syndic. Dès lors, comment vérifier que dans l’immeuble tout se passe normalement ? Les travaux sont-ils correctement faits ? Les comptes bien tenus et les décisions des propriétaires respectées ? Bref, le syndic fait-il correctement son boulot, sinon, comment le remplacer ?
Le choix d’un syndic professionnel nécessite une mûre réflexion et de grandes précautions car il engage tout un immeuble et peut, le cas échéant, créer des désagréments pour les résidents.
Pour ce faire, il faut faire jouer la concurrence en comparant les devis et en regardant attentivement les frais de gestion courante (charges du personnel de sécurité et de nettoyage, entretien des différentes parties communes de l’immeuble, comme l’ascenseur ou autres) et les montants liés aux prestations particulières (convocation de l’’assemblée générale extraordinaire, recouvrement d’impayés, etc.).
Les très petites copropriétés, où les décisions peuvent se prendre rapidement du fait du nombre limité de copropriétaires, peuvent faire le choix d’un syndic non-professionnel, plus communément appelé «syndic bénévole». Cette décision peut convenir aux copropriétés qui ont peu de projets à mener, où tous les copropriétaires sont occupants de l’immeuble et s’entendent bien entre eux.
Par ailleurs, lorsque le syndic délègue ces activités de gestion à un autre prestataire de services, il doit veiller au contrôle des dépenses et à l’exécution des différentes tâches.
Par Charaf Jaidani