Le dernier numéro de Finances News Hebdo titre cette semaine : Bitcoin, l’enfant gênant de la Blockchain
Vous le savez sans doute, les autorités marocaines, notamment l’Office des changes, ont interdit les transactions en bitcoin ou la détention de bitcoin, estimant qu’il s’agit d’une infraction à la réglementation des changes.
La Banque centrale a elle indiqué que le bitcoin «n’est pas une monnaie et que c’est un instrument hautement spéculatif».
Ceci étant dit il ne faut pas faire d’amalgame entre le bitcoin et la blochckain, cette technologie sur laquelle repose les cryptomonnaies et qui, selon Mickael Naciri, DG du Centre monétique interbancaire, est une technologie qu’il faut regarder avec beaucoup d’intérêt.
Les opportunités de la blockchain, en particulier pour le secteur bancaire et les services financiers, sont immenses. Pour tout ce qui est transactions interbancaires, cette technologie offre des avantages incroyables en termes de rapidité, de coût, de sécurisation et de transparence des transactions.
Les plus grandes institutions financières mondiales investissent de plus en plus dans la Blockchain, et explorent les possibilités qu’elle offre à leur business.
Le Maroc serait bien inspiré de s’y mettre, s’il ne veut pas être à la traine sur ces questions. «Nous ne devons pas laisser passer cette opportunité pour nous positionner sur cette technologie».
Plus de détails dans le Finances News de cette semaine
La Vie Eco revient sur la trésorerie des entreprises qui souffrent terriblement : Le BFR des entreprises montent en flèche titre le journal
Le Besoin en fonds de roulement, c’est à dire les liquidités dont a besoin une boite pour tourner au quotidien, est passé en 3 ans de 17% du CA des entreprises a plus de 25% selon une étude d’Inforisk citée par le journal.
La pression sur la trésorerie des entreprises n’a jamais été aussi forte, particulièrement dans pour les sociétés qui évoluent dans le BTP et les mines.
En cause principalement : l’allongement des délais de paiement. Il va vraiment falloir que le gouvernement s’attèle sérieusement à résoudre ce problème qui pollue la vie des entreprises et hypothèque leur avenir.
«On ne peut demander à nos entreprises de grandir de se développer d’innover sans résoudre la problématique des délais de paiement ».
Un dernier mot de politique et le remaniement ministériel qui tarde toujours à voir le jour pour remplacer les 4 ministres qui ont été limogés par le Roi il y a de cela deux mois.
Le PPS a présenté sa liste de ministrables, mais selon Akhbar Alyaoum qui cite le politologue Mustapha Sehimi, on se dirige vers une sortie du gouvernement du PPS et les postes ministériels qu’il occupait reviendraient au RNI d’Aziz Akhannouch.
Plus de détails dans Akhbar Alyaoum pour connaître les dessous du retard de ce remaniement.