Au sommaire de la Matinale presse du 18 décembre : Les recommandations du FMI; Loi de Finances : la CGEM reste sur sa faim; et BAM relèvera-t-elle les taux ?

L’actualité économique de ce début de semaine est marquée par le dernier rapport du FMI concernant la situation économique du Royaume. 

C’est à lire dans Aujourd’hui le Maroc ce matin. Comme souvent le rapport commence par distribuer les bons points avant de passer aux choses qui fâchent. Le FMI à souligner la nécessité de poursuivre les réformes structurelles qui tardent à voir le jour.

Petite piqure de rappel donc pour le gouvernement marocain appelé à :

• adopter les mesures destinées à renforcer la protection sociale
• poursuivre la politique de rééquilibrage budgétaire
• réformer la fonction publique, activer la décentralisation budgétaire
• assouplir le régime de change
• améliorer la gouvernance, le système éducatif et la formation professionnelle
• mettre en œuvre la stratégie nationale anticorruption et opérationnaliser le Conseil de la Concurrence, en stand-by depuis 4 ans.

Bref, on a là, a peu de choses près, le programme du gouvernement pour les deux prochaines années.

L’actualité c’est aussi cette interview de Meriem Bensalah, la présidente de la CGEM, dans les colonnes de l’Economiste.

Le patronat a réussi à peser sur les débats de la Loi de Finances 2018, en parvenant à introduire une série d’amendements importants, comme l’IS progressif, des mesures portant sur le financement des start-ups et d’autres mesures facilitant la création et la structuration d’entreprises.

Néanmoins, la patronne des patrons reste sur sa faim nous dit le quotidien, notamment sur les mesures relatives à l’investissement.

M. Bensalah déplore que le nouvelle Charte d’Investissement ne figure pas dans la Loi de Finances 2018, et qu’il faudra donc attendre au moins 2019 pour la voir entrée en vigueur. «Nous avons perdu 2 ans », a-t-elle déclaré.

On termine avec les Inspirations Ecos qui titre ce matin : taux directeur, quel sera le verdict de BAM ?

Vous le savez sans doute, BAM tient demain son dernier Conseil de l’année 2017, et les spéculations vont bon train sur la décision qui sera prise concernant le taux directeur, qui est à un niveau assez bas de 2,25%.

Certains analystes, comme ceux de Fitch, anticipent une hausse des taux et que la Banque centrale pourrait entrer dans une phase de resserrement de sa politique monétaire.

C’est encore trop tôt prédisent d’autres analystes cités par le journal. «Une décision comme celle-là ne donnerait pas un bon signal au marché».

Verdict demain donc.