Certains pourraient le considérer comme un acte anodin, mais en prévoyant d’organiser le 17 octobre prochain les premières nationales de la très petite entreprise (TPE), c’est un véritable tour de force que la Confédération marocaine des TPE-PME vient de réaliser.
Abdellah El Fergui, son président, n’a cessé de fustiger le manque de considération affiché par certaines autorités publiques et la CGEM à l’encontre de son association qui voit de plus en plus son maillage territorial grossir.
Du côté de la Confédération, les ambitions placées aux Assises qui se profilent sont pour le moins grandes. Il s’agit entre autres: «de montrer à travers cette manifestation le dessein des TPE de pérenniser leurs activités, d’avoir une visibilité sur leur avenir et participer au développement du Maroc, et ce par la création d'emplois, le transfert du savoir et l’accompagnement des grands chantiers nationaux».
Ces Assises arrivent à point nommer, car il y a urgence, et pourraient débouchées sur un plan de sauvetage de la TPE. Entre novembre 2016 et février 2017, 3.800 entreprises ont mis la clé sous la porte. La TPE constitue la principale unité économique du Maroc (98% du tissu entrepreneurial), offrant un emploi à plus de 75% de la main d’œuvre au Royaume.