La formation brute du capital fixe a cru au deuxième trimestre 2010 de 7,1%, en variation annuelle, portant ainsi sa contribution à la croissance globale du PIB, à prix courants, aux environs de 2,2 points. Le ralentissement de l'investissement industriel, observé depuis le troisième trimestre 2008, semble a priori s'atténuer, après avoir été particulièrement marqué aux deuxième et troisième trimestres 2009.
Les industriels jugent plus favorablement les facteurs influençant leur investissement, comme en témoigne, d'ailleurs, le retournement à la hausse de leur demande en biens d'équipement importés au deuxième trimestre (1,3%, en variation annuelle, après quatre trimestres de baisses consécutives).
Cette amélioration est-elle un signe de sortie de marasme ? Rien n'est encore sûr pour le moment, mais les prévisions n'augurent que du bon.