Le droit de la concurrence, élément clé du nouveau modèle de développement

Le droit de la concurrence, élément clé du nouveau modèle de développement

 

Le président du Conseil de la concurrence, Driss Guerraoui, a souligné, mercredi à Rabat, la nécessité de mettre les politiques et droit de la concurrence des Etats au service de la réalisation de la justice sociale et de la démocratie économique.

Intervenant lors de la conférence internationale sur "Les politiques et droit de la concurrence: Expériences nationales et partenariat international", organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, à l'initiative du Conseil, Guerraoui a indiqué que la réalisation de cette équation est de nature à garantir un climat des affaires dans lequel les citoyens deviennent de véritables acteurs de création de richesse.

C'est dans ces dimensions stratégiques profondes que résident les fondements susceptibles de créer chez les sociétés, cette confiance en les instances nationales de concurrence et de renforcer la cohésion sociale, a estimé M. Guerraoui.

Ces composantes constituent des leviers indispensables à la réalisation de nouveaux modèles de développement, a-t-il relevé lors de cette conférence qui a vu la participation d'autorités nationales de la concurrence de par le monde, des représentants de juridictions et d'institutions publiques de gouvernance et de régulation, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales.

 

Convergences entre Etats
En dépit de la multiplication des cadres de coopération et de coordination entre les autorités de concurrence pour échanger les expériences en la matière, la différence des intérêts des Etats demeure un enjeu majeur pour la gouvernance des questions de la concurrence à l'échelle mondiale, a-t-il fait remarquer, soulignant la nécessité d'enclencher une réflexion collective et volontaire en vue d'éviter la prise de décisions discordantes et contradictoires dans le cadre de ces questions.

Afin de garantir cette convergence, il est nécessaire de tenir compte des intérêts des Etats, des entreprises et des consommateurs, et ce en adoptant une approche prônant le renforcement des fondements de la responsabilité sociale et économique des gouvernements et des entreprises, a-t-il suggéré.

En marge de cette conférence, des conventions de partenariat ont été signées entre le Conseil de la concurrence et l'autorité de la concurrence portugaise, d'une part, et la Commission Nationale de Contrôle de Protection des Données à Caractère Personnel, d'autre part.

Cette conférence internationale, la première organisée par le Conseil de la Concurrence depuis son activation le 17 novembre 2018, vise à mettre en exergue les avancées réalisées et les défis à relever par les autorités nationales de la concurrence.

Elle se propose d'offrir une plateforme pour tirer les enseignements des expériences nationales examinées, en vue de partager les bonnes pratiques dans ce domaine stratégique pour la réalisation d'une gouvernance économique en phase avec les intérêts des citoyens, des États, des entreprises et des territoires.

Ainsi, d’éminents experts nationaux et internationaux échangeront, deux jours durant, leurs idées sur des thématiques différentes dont la révolution digitale et son impact sur le droit et les politiques de la concurrence ou encore la gouvernance mondiale de la concurrence.

 

Articles qui pourraient vous intéresser

Dimanche 18 Mai 2025

Emploi : «La feuille de route ne parie pas sur un secteur unique, mais sur un ensemble cohérent de filières»

Dimanche 18 Mai 2025

Marché immobilier : dynamique prometteuse et risques de surchauffe

Dimanche 18 Mai 2025

Tourisme : quels effets des MRE sur le développement du secteur ?

Samedi 17 Mai 2025

Réforme du portefeuille public : l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État trace sa feuille de route

L’Actu en continu

Hors-séries & Spéciaux