La future Société mutuelle de retraite (SMR) veut recruter professions libérales, avocats, médecins, architectes, etc.
Dans le cadre de la transformation de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite en Société mutuelle de retraite (SMR), soumise au contrôle de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), le régime de retraite du secteur privé, auparavant réservé aux employeurs (personnes physiques et morales), s’ouvre aux adhérents individuels.
Désormais, les individus exerçant une profession libérale, comme les avocats, les médecins, architectes, etc. pourront adhérer individuellement à la SMR.
Ils pourront souscrire à un nouveau produit intitulé «Al Moustakbal individuel». L’annonce a été faite cette après-midi à Casablanca par Khalid Cheddadi, PDG de la CIMR, au cours d’une conférence de presse. «Ces professions ne disposent pas actuellement de régime de retraite propre», précise Cheddadi.
A noter que les contributions à ce produit sont forfaitaires, et le prix d’acquisition des points est fonction de l’âge de l’affilié (un coefficient d’âge est appliqué).
L’autre intérêt de cette ouverture aux adhérents individuels et d’ordre technique. Le management de la SMR compte beaucoup sur cette catégorie d'adhérents. Le changement de statut, et les nouvelles règles qui s’appliquent au régime, «détériore» les projections actuarielles. «La baisse des projections provient essentiellement de la suppression du remboursement des cotisations salariales, imposée par la loi, et la révision des coefficients d’anticipation, que nous avons tenus à faire dans un souci d’équité envers les affiliés», justifie Cheddadi.
Mais ajoute-t-il, «cela sera rattrapé grâce aux adhérents individuels. Si on retient l’hypothèse de 2.500 adhésions individuelles, à raison d’une cotisation de 200 dirhams par adhérents, nos projections actuarielles dépasseront celles d’avant les modifications du statut du régime», rassure Cheddadi.