■ Le projet Al Morad concerne 15.500 jeunes diplômés à l’horizon 2014.
■ Plusieurs groupes de renom font désormais confiance à EFE-Maroc. 
■ Le coût global du programme Al Morad s’élève à 5 millions de dollars.

La recherche d’emploi est devenue de nos jours la hantise de tout jeune diplômé. 
En effet, ne dit-on pas qu’emploi rime le plus souvent avec dignité. Dans une société où règne le chômage, le mot emploi est devenu le mot d’ordre de tout un chacun, notamment celui des jeunes.
Les jeunes diplômés sont devenus une priorité tant de l’Etat que des associations ou du secteur privé. 
C’est un souci national et la seule solution pour lutter contre ce fléau est de s’unir tous ensemble. Il suffirait donc d’un peu de volonté et d’aide pour que ces jeunes diplômés puissent éventuellement s’insérer dans la société active et devenir ainsi un agent économique productif à part entière. 
En tout cas, c’est dans cet esprit que le programme Al Morad a vu le jour. L’objectif étant de former 15.500 jeunes Marocains en vue d’une furture insertion dans le monde du travail pour la période allant de 2011 à 2014. 
Lancé par la fondation EFE-Maroc, (Education pour l’Emploi), ce programme se veut une aide concrète aux diplômés chômeurs. «Il offre pour ainsi dire aux jeunes à «opportunité limitée» l’occasion de démontrer leur potentiel en leur offrant des formations comportementales et professionnelles directement liées aux opportunités d’emploi», déclare Nawfal Fassi Fihri, Directeur général d’EFE-Maroc, ajoutant que «ce programme répond aussi aux besoins en compétences des entreprises marocaines».
Il faut souligner que ce programme est en adéquation avec tous les efforts entrepris par le différentes institutions en vue de diminuer le taux de chômage, mais aussi pour relever le défi de la compétitivité, une main-d’œuvre qualifiée étant l’un des points les plus importants. 
Mounir Ferram, Directeur délégué de la CGEM, a salué pour sa part les efforts de l’enseignement public marocain en insistant sur le fait que les étudiants sont, certes, très bien formés du point de vue théorique mais que la question de la communication reste la lacune à combler dans cette formation. 
En effet, quoique minime de prime abord cette lacune constitue l’un des freins majeurs à l’insertion des jeunes dans le marché de l’emploi. 
Il faut rappeler que dans un contexte fortement concurrentiel, la communication est considérée comme un axe majeur de développement.
C’est du moins ce qui a été présenté lors de la conférence de presse tenue à cet effet. 
Cette dernière a représenté le coup d’envoi de ce projet ambitieux mais aussi pour révéler au grand public les grands axes du projet tout en présentant les premiers bénéficiaires pour l’année en cours. 
L’une des innovations de cette rencontre reste sans conteste le témoignage de deux jeunes ayant bénéficié du programme et occupant actuellement des postes à responsabilité au sein de grandes structures telles que Ynna Holding, BMCE Bank et bien d’autres. 
Ces témoignages sont considérés comme le reflet des efforts fournis par cette association et donnent un avant-goût aux personnes présentes de ce qui adviendra par la suite. 

Un coût de 5millions de dollars
Il faut toutefois souligner que le programme Al Morad représente un coût global de 5 millions de dollars dont 3 millions seront financés par la Fondation Master Card qui se veut une fondation militante pour l’insertion des jeunes dans le monde entier, le reste étant pris en charge par d’autres partenaires.
Un comité de soutien issu des secteurs privé et public parrainera également ce projet dans un esprit de responsabilité sociale envers les jeunes. 
Il s'agit principalement des : ministère de la Jeunesse et des Sports, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), l'Association des Femmes chef d'Entreprise au Maroc (AFEM), l'Université Hassan II-Casablanca, ManpowerGroup, Microsoft, Ynna Holding, Centre de débat Links, Amaljob.com et du groupe musical Fnair. 
Ils apporteront lors du déploiement de cette opération d'envergure nationale une contribution effective à même d'assurer son ancrage à tous les paliers.
Reeta Roy, présidente de la Master Card Foundation, a tenu lors d’une conférence de presse, à rappeler le calvaire de chacun dans l’obtention du premier emploi et le rôle déterminant que joue un responsable pour chacun de nous dans l’obtention de ce dernier. 
Elle a déclaré à cet effet à l’assemblée : «Nous nous devons en tant que leader d’ouvrir la porte aux jeunes». ■
Wafaa Mellouk The Master Card Foundation
La Fondation Master Card met en œuvre des stratégies de micro-finance et d’apprentissage chez les jeunes afin de promouvoir l’inclusion financière et la prospérité.
Avec la collaboration de partenaires dévoués, dans plus de 45 pays, elle fournit à des gens qui vivent dans la pauvreté des possibilités d’apprendre et de réussir.
Organisme privé indépendant, la Fondation Master Card a son siège social à Toronto, au Canada, et a été créée grâce à la générosité de MasterCard Worldwide lors du premier appel public à l’épargne lancé par l’entreprise en 2006.