Flexibilité du dirham : Boussaid rassure les opérateurs

Flexibilité du dirham : Boussaid rassure les opérateurs

BoussaidLe ministre de l’Economie et des Finances s’est également exprimé sur l’affaire Samir.

Le passage d'un régime de change fixe à un régime de change flottant se fera d’une manière «maitrisée, rationnelle, graduelle et concertée», a déclaré le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, lors d’un point presse dédié à la présentation des indicateurs macroéconomiques en 2016.

Le passage au régime de change flexible se fera en étapes graduelles. La première, qui va s’étendre sur plusieurs années, sera consacrée à l’estimation du coût de cette transition et elle va s’accompagner par une politique de communication importante, a précisé Boussaid.

Ce passage s’avère nécessaire aujourd’hui, eu égard aux indicateurs économiques rassurants, notamment le bon niveau des réserves de changes, une politique budgétaire soutenable et système bancaire solide, a estimé le ministre. 

«Nous travaillons en concertation avec Bank Al-Maghrib pour lancer ce chantier dans les règles de l’art», a affirmé M.Boussaid.

Pour rappel, le ministère de l'Economie et des Finances et Bank Al-Maghrib avaient décidé de fixer les pondérations des devises du panier de cotation du dirham à 60% pour l'euro et 40% pour le dollar US contre respectivement 80% et 20% auparavant.

Sur un autre registre, le grand argentier du Royaume s’est exprimé sur le cas de la Samir. «L'Etat suit de près le dossier de la raffinerie», a-t-il affirmé.

«Une équipe dédiée au suivi de cette affaire a été mise en place, sous la supervision de l’administration des douanes et des impôts indirectes (ADII)», a fait savoir Boussaid

Toutefois, l’Etat «ne peut pas intervenir dans un dossier qui est entre les mains de la justice», a tenu à préciser le ministre.

Le juge commissaire de la liquidation de la Samir, a réuni le syndic et les contrôleurs pour un échange au sujet du lancement du processus de liquidation et du niveau de mise à prix qui doit être fixé.

Au cours de l’audience du 28 décembre 2016, le syndic avait transmis une lettre d'intention signée par un cabinet d'avocats italien, affirmant l'intérêt d'un de ses clients pour acquérir l'ensemble du groupe Samir à 31 milliards de dirhams.

L'unique raffineur du Maroc, la Samir, a été mis en liquidation définitive avec période de maintien temporaire d'activité de 6 mois.

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