L’enseignement est le secteur le plus budgétivore du Maroc. Malgré les milliards de dirhams qui lui sont alloués, le résultat est décevant, l’analphabétisme persiste et les lauréats des institutions n’arrivent pas à intégrer facilement le marché du travail. La succession des programmes de réforme qui sont constamment changés à la venue d’un nouveau ministre explique en grande partie cette dégringolade. Mais il est temps de stopper cette régression qui porte un coup dur au développement du pays.