L’actionnaire majoritaire de la Société chérifienne des engrais a décidé de retirer son poulin de la Bourse. La société, d’une taille relativement petite, est l’exemple type de ces entreprises cotées qui ne tirent pas d’avantages notables de la Bourse. La société n’a en effet jamais fait appel aux actionnaires depuis son introduction en 1950, alors qu’elle doit faire face chaque année à des coûts réels ou cachés pour répondre aux exigences réglementaires de la BVC, notamment en termes de communication financière. Alors pourquoi rester en Bourse si cela ne répond à aucun intérêt stratégique ? Entre nous, elles sont plusieurs dans ce cas et les retenir n’est plus une mince affaire ! Attention donc aux déserteurs potentiels qui peuvent mettre à mal la stratégie de la tutelle, qui souhaitait il y a quelques années seulement séduire 500 nouvelles entreprises… Rien que ça !