Dans le détail, les résultats préliminaires des échanges extérieurs au titre du premier semestre de l’année 2017 font ressortir une hausse des importations de biens (+14,84 MMDH) plus importante que celle des exportations (+7,68 MMDH), ce qui se traduit par une augmentation du déficit commercial de 7.152 MDH.
Les importations s’établissent à 217.64 MMDH contre 202,80 MMDH à fin juin 2016, en hausse de 7,3%. Ce résultat est imputable en particulier à l’accroissement des importations de produits énergétiques (+8,88 MMDH) - dont le gas-oils et fuel-oil (+5.333MDH) - les achats de biens d’équipement (+2,96 MMDH), de demi-produits (+1.128MDH) et de produits finis de consommation (+1 MMDH). En revanche les produits alimentaires se stabilisent à 23,27 MMDH à fin juin 2017.
S’agissant des exportations, celles-ci progressent de 6,6% : 123,66 MDH au lieu de 115.974 MDH une année auparavant. Excepté les expéditions du secteur de l’industrie pharmaceutique qui demeurent relativement stables, les exportations de tous les autres secteurs enregistrent des accroissements, notamment les ventes du secteur de l’agriculture et agro-alimentaire (+2,14 MMDH), de phosphates et dérivés (+1,74 MMDH) et celles du secteur de l’automobile (+838MDH) et de l’aéronautique (+508MDH).
Ainsi, le déficit commercial se situe à 93,74 MMDH à fin juin 2017 contre 86.82 MMDH un an auparavant et le taux de couverture ressort à 56,9% contre 57,2%.
Pour les flux financiers, les recettes MRE se stabilisent à 29,32 MMDH contre 29.371MDH un an auparavant et les recettes Voyages à 26,28 MMDH contre 26,46 MMDH à fin juin 2016.
Des IDE en progression
Après une année 2016 déclinante, le flux des investissements directs étrangers (IDE) reprend du poil de la bête. Entre le S1 2016 et le S1 2017, le flux d'IDE a progressé de 20,1% ou +2,49 MMDH : 14.927 MDH contre 12,42 MMDH à fin juin 2016. Cette évolution provient de la quasi-stabilité des recettes (+0,7% ou +125MDH) accompagnée d’une baisse des dépenses (-46,3% ou -2,37 MMDH).