Cette semaine, Marrakech, la cité ocre, se transforme en carrefour des discussions économiques mondiales en accueillant les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI. Dès la première journée, des échanges constructifs et des débats engagés ont marqué le ton de cet événement majeur. Cette réunion est l'occasion pour plusieurs figures clés de souligner l'importance croissante du Maroc dans la dynamique économique globale. Réformes, éloges internationaux et ambitions futures dessinent le portrait d'une nation résolument tournée vers demain.
La Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a salué la réactivité exemplaire du Maroc face à la catastrophe naturelle d'Al Haouz. Selon elle, la capacité du pays à se relever, et plus particulièrement la rapidité avec laquelle le système éducatif a été restauré, symbolise l'avenir prometteur du Maroc. Cette gestion rapide, couplée à la solidarité nationale, renvoie l'image d'un pays uni, déterminé et résilient, prêt à affronter les défis du 21ème siècle.
Abdellatif Jouahri, le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), a insisté sur la capacité de résilience économique du Maroc. "La reprise rapide du tourisme, notamment dans la région de Marrakech, et les mesures prises suite au séisme montrent la force et la dynamique de notre économie", a déclaré Jouahri. Selon lui, la reconstruction post-séisme injectera une dynamique nouvelle à la croissance économique marocaine.
Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a rappelé les vastes réformes économiques entreprises ces deux dernières décennies. Ces changements, initiés sous la conduite du Roi Mohammed VI, ont jeté les bases d'une mutation économique profonde, renforçant ainsi la position du Maroc en tant qu'acteur majeur sur la scène internationale.
Parallèlement, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a mis en exergue la forte résilience et la mobilisation du Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, face à cette épreuve. Elle s'est félicitée du retour rapide à l'école des enfants touchés et a souligné l'ambition du pays de mieux reconstruire et de viser un avenir lumineux pour les plus jeunes. Fettah a également rappelé l'importance accordée aux réformes et aux stratégies sectorielles, qui jouent un rôle clé dans l'attraction des investisseurs étrangers.
L'intervention de Julio Velarde, président de la Banque centrale du Pérou, a mis en lumière la nécessité d'une intégration financière accrue des pays du Sud. En parallèle, Werner Hoyer, président de la BEI, a souligné que l'Afrique est au cœur des débats économiques mondiaux. Ces perspectives convergent vers une idée centrale : l'importance croissante du Maroc et de l'Afrique dans l'échiquier économique mondial.
Avec une économie dynamique, un secteur touristique en plein essor, et une jeunesse instruite, le Maroc se positionne comme une puissance montante. La gestion du séisme, tel que décrit par Georgieva, n'est que le dernier témoignage de la capacité du pays à transformer les défis en opportunités. L'avenir économique du Maroc semble donc s'inscrire dans une dynamique positive, portée par une volonté nationale de progrès et de développement durable.
Tout bien considéré, ces assemblées à Marrakech ne sont pas seulement un hommage à la réussite actuelle du Maroc, mais elles dessinent également un avenir radieux pour une nation en marche vers des sommets encore plus grands.