«La théorie des aubergines» de la Marocaine Leïla Bahsaïn est en lice pour le Prix de la littérature arabe, unique récompense française distinguant la création littéraire arabe, a annoncé jeudi l'Institut du Monde Arabe (IMA), à l’initiative de ce Prix avec la Fondation Jean-Luc Lagardère.
Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. Chaque année, un comité de sélection se penche sur des ouvrages récents publiés par des maisons d'édition françaises et arabes.
Lauréate du prix de la Nouvelle de Tanger 2011 et du Prix Méditerranée du premier roman, Leïla Bahsaïn avait été retenue dans la sélection officielle de ce Prix en 2019 avec son premier roman «Le Ciel sous nos pas» paru chez Albin Michel.
La sélection de cette 9ème édition met à l’honneur la richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains issus de divers pays du monde arabe.
Présidé par Pierre Leroy, Directeur Général Délégué de Lagardère SA et Président-Directeur Général de Hachette Livre, le jury est composé d’éminentes personnalités des arts, de la culture et de spécialistes du monde arabe parmi lesquelles le peintre et écrivain marocain Mahi Binebine.
Le nom de la lauréate ou du lauréat du Prix de la littérature arabe sera dévoilé à l’automne.
Depuis sa création, le Prix de la littérature arabe a été remis au Libanais Jabbour Douaihy (2013), à l’Égyptien Mohamed al-Fakharany (2014), au Saoudien Mohammed Hasan Alwan (2015), à l’Irakienne Inaam Kachachi (2016), à l’Irakien Sinan Antoon (2017), à l’Anglo-Égyptien Omar Robert Hamilton (2018) et à l’Egyptien Mohammed Abdelnabi (2019), pour son roman La Chambre de l’araignée (Actes Sud / Sindbad).
Le Prix 2020 a été décerné au Soudanais Abdelaziz Baraka Sakin pour son roman Les Jango (Editions Zulma).