Initialement déclenchée autour de revendications sociales liées à l’éducation, à la santé et à l’emploi, la mobilisation a basculé dans la violence et laissé derrière elle un lourd bilan matériel.

Plusieurs infrastructures publiques et privées ont été endommagées. Une agence d’Al Barid Bank, des pharmacies, cafés, restaurants et divers commerces ont subi d’importants dégâts. Du mobilier urbain, notamment l’éclairage public et la signalisation routière, a été détruit. Des voitures ont été vandalisées ou incendiées, des arbres déracinés, tandis qu’un centre commercial a été pris d’assaut.

Ces incidents se sont inscrits dans un climat de forte tension, marqué par une succession d’affrontements et d’actes de vandalisme qui ont transformé cette nuit en véritable épisode de chaos urbain. L’atmosphère d’insécurité a touché l’ensemble des quartiers concernés, affectant aussi bien les habitants que les commerçants.

À l’échelle nationale, d’autres villes ont connu des scènes similaires, confirmant une radicalisation progressive de certaines manifestations liées à GenZ212. Plusieurs interpellations ont été effectuées par les autorités, et des poursuites judiciaires ont été engagées contre des individus soupçonnés de participation aux violences.

À Inzegane, le contraste reste marqué entre les revendications sociales à l’origine du mouvement et les destructions qui en ont découlé. Le climat demeure tendu, sur fond de préoccupations concernant la sécurité des citoyens et la préservation des biens publics et privés.