Mohamed Bastaoui, comédien :«Le Marocain en général aime se distinguer et personnaliser son travail
✔ Finances News Hebdo : Que ressentez-vous suite à l’hommage qui vous est rendu à ce festival ? 
✔ Mohamed Bastaoui : Je remercie sincèrement les personnes qui ont pensé à cet hommage, à leur tête SAR le Prince Moulay Rachid, Noureddine Sail et les gens de la Fondation qui oeuvrent pour la réussite de cet événement. 
J’avoue que depuis que j’ai reçu la nouvelle, je ressens un sentiment bizarre, indescriptible, d’autant plus que je ne m’y attendais pas du tout. J’ai reçu d’autres hommages, mais celui-ci a un goût différent et j’en ressens presque de la peur mélangée à de la joie.
D’ailleurs, l’hommage est une reconnaissance nécessaire à l’acteur qui le rassure quant à son travail et l’effort qu’il donne pour son métier.

✔ F.N.H. : Comment évaluez-vous la présence marocaine lors de cette édition ? 

✔ M. B. : Il faut souligner que le cinéma marocain était présent depuis le début du festival, mais il n’était pas aussi apparent que lors de cette édition car il n’était pas très représentatif. 
L’effort a été fait dans ce sens et petit à petit la part des acteurs marocains a évolué à tous les niveaux, tant sur le plan de l’organisation, de l’hommage que des films projetés. La nouvelle génération a largement prouvé que le cinéma marocain se développe, elle a aussi mis en évidence la richesse et la diversité de notre art. Le Marocain en général aime se distinguer et personnaliser son travail. ■
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✔ Finances News Hebdo : Comment percevez-vous cette 11ème édition du FIFM ?
✔ Nezha Regragui : Je trouve que ce festival se développe de mieux en mieux. Sa particularité, c’est qu’il représente un espace d’ouverture et d’échange pour les artistes marocains. C’est aussi une messe qui regroupe tous les artistes et leur permet de se voir et nouer les liens entre eux.
Nous constatons également que chaque année le festival apporte une nouvelle touche avec des invités de renom.
Toutefois, ce que je souhaite c’est que cela puisse durer dans le temps, sans conflits et surtout qu’il y ait une compétition loyale.

✔ F.N.H. : Quel pourrait être l’apport de ce festival à l’acteur marocain ?
✔ N. R. : Je pense que c’est un réel espace d’échange où des opportunités peuvent surgir dans le cadre d'importants projets. 

✔ F.N.H. : Comment voyez-vous les hommages qui ont été rendus cette année, notamment celui de Mohammed Bastaoui ?
✔ N. R. : J’applaudis l’initiative de cette édition : rendre hommage à la fois à un acteur marocain et à un acteur international, contrairement à ce qui se passait auparavant. Ce qui au début, c’est-à-dire il y a 5 ans, avait vexé l’acteur marocain qui ne trouvait pas sa place dans ce festival. ■
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Asmaâ Khamlichi, actrice : «Ce festival profite positivement au cinéma marocain»
✔ Finances News Hebdo : Quelle est votre appréciation de cette 11ème édition ?
✔ Asmaâ Khamlichi : C’est une réussite et chaque année on constate que le bébé grandit avec chaque année plus de personnalités du monde artistique. C’est un festival qui profite positivement au cinéma marocain, à la culture et pour notre image à l’international. On espère toutefois que cela durera longtemps.

✔ F.N.H. : Quel regard portez-vous sur l’évolution du cinéma marocain ?
✔ A. KH. : Je trouve qu’il évolue bien et très rapidement par rapport à d’autres pays vu que nous n’avions pas une vraie culture cinématographique et qui n’existe que depuis 10 ans.
Franchement, dans la quantité, il y a des films qui sont vraiment de qualité ce qui m’amène à dire que petit à petit nous allons pouvoir mettre en place notre identité et faire parler de nous ailleurs. A ce propos, je pense que le cinéma marocain est sur la bonne voie.

✔ F.N.H. : Avez-vous constaté que le côté organisation a connu un changement au cours des dernières années ?
✔ A. Kh. : Sur le plan technique, je trouve que l’organisation est maintenant sur un tapis rouge. Je trouve également que la sélection des films est magnifique.

✔ F.N.H. : Qu’est-ce que vous projetez ?
✔ A. Kh. : Une surprise qui va bientôt voir le jour, c’est la 3ème partie du film « Elle est diabétique, hypertendue et refuse de crever ». Je pense que cela va être une découverte. ■
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Hassan Benjelloun, réalisateur : «Le festival peut être considéré comme une vitrine pour le cinéma marocain» ✔ Finances News Hebdo : Que pensez-vous de cette édition ? 
Hassan Benjelloun : Le festival vient de commencer donc il est difficile pour moi d’émettre un avis. Par contre, ma première impression est que les choses se passent assez bien. Le festival en est maintenant à sa 11ème édition, le choix des films est assez intéressant et diversifié. 
D’autre part, plusieurs stars de renom sont présentes et partagent leur expérience à travers des masters class. Je pense que le festival a pris son envol. 

✔ F.N.H. : Quel est votre avis sur le cinéma marocain ? 
✔ H. B. : Le cinéma est varié au Maroc, la preuve étant les jeunes réalisateurs qui présentent des films tous aussi différents les uns des autres.

✔ F.N.H. : Comment ce genre de festival peu-il aider le cinéma marocain ? 
✔ H. B. :Je peux facilement vous citer mon expérience puisque j’y ai rencontré mon coproducteur belge. 
Pour moi, il n’a rien à envier aux autres festivals internationaux, et ce qui me réconforte aussi par rapport à cette édition c’est que la présence marocaine y est importante. 
En effet, 6 films seront présentés tout au long de cette édition, ce qui va impulser le cinéma marocain à travers le monde.
Le festival peut être considéré comme une vitrine pour le cinéma marocain et le Maroc en général. C’est un tremplin pour le développement de notre art à l’international. ■
Dossier réalisé par L. B. & W. M.